Don't be affraid by the silence. Kyle S. Gordon

KYLE STEFAN GORDON

"On ne peut pas pleurer et penser, car chaque pensée absorbe une larme."

๑ AGE : 26.
๑ DATE NAISSANCE : 12 janvier 1985.
๑ NATIONALITÉ : anglaise.
๑ STATUT : célibataire.
๑ PROFESSION : Peintre.
๑ GROUPE : ici.

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The story of my life

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Je suis né à Londres en 1983 dans un quartier proche du palais, un truc dans le genre et dont l'endroit exact ne vous importera pas grand chose. Car Je n'aime pas parler de mon enfance, pas de mon passé encore moins de ma vie. Je déteste ça, à croire que dévoiler sa vie au grand jour à de parfaits inconnus intéresse le monde. Ce n'est pas mon cas. Mon enfance n'appartient qu'à moi, tout comme mon adolescence, mes années lycées, la fac, mes ex petites amies, mes conneries, mon passage à la vie adulte et ce que je suis à présent: mais qu'est ce que je suis?

Un type qu'on appelle Kyle, et oui c'est mon prénom attribué par mes parents bien trop préoccupé à compter leur frics que de prendre des nouvelles de leur fils. Dirigeant d'un empire économique dans un des building du centre ville, ils gèrent une grande partie de l'économie du pays, ce qui conclue l'histoire ainsi: pourquoi m'ont-ils conçut?
Jamais là de la journée, ils rentraient tard le soir, ils ne parlaient que de business, et tout juste s'ils demandaient à ma nourrice si j'allais bien. Vous voyez un peu le topo, j'ai été élevé par ma nounou Maryline. Une brave femme, mais collée sur mon dos 24h/24. Mais ça ne me dérange pas, au moins elle me soutient dans ce que je fais et elle croit en moi. Pas comme ces deux imbéciles enfermés dans leur bureau qui m'ont presque renié le jour où j'ai refusé de les suivre dans leur carrière. Et pourquoi j'ai refusé? Vous croyez qu'ils ont cherché à savoir? Et bien non! Pourtant j'aurais pu leur prouver que j'avais du talent, que j'étais fais pour le monde de l'art, que la peinture était devenu pour moi aussi vitale qu'est leur ordinateur pour eux. Mais rien, pas une seule explication, seulement trois mots de la bouche d'un homme que je dois appeler "père": tu n'est rien. Quel imbécile... Moi je ne suis rien, alors que je possède plus d'argent que prévu pour vivre et tout cela grâce à mon talent d'artiste. Un artiste qui commence à voir son nom de plus en plus dans la ville. Je suis même entré dans une galerie afin d'exposer tout au long de l'année. Le plan rêvé pour vendre à des personnes pleins au as, capable de claquer 100 000 livres sterling en un claquement de doigt juste pour un trait sur une toile. Personnellement je trouve ça complétement con, et désolé du termes employé car franchement, si on dépense une somme pareil dans une œuvre autant en recherché ce qu'elle cache. Car toute peinture renferme un secret, une chose caché par son créateur, dissimulé sous des couleurs synonyme d'un état émotionnel intense. On le sait tous dans ce milieu, on le sait tous qu'à chaque tableau vendu, une part de notre âme s'envole vers une autre vie. C'est notre façon ainsi de voyager.

Un voyage que j'aimerais pouvoir faire à deux quand l'occasion se présentera. Car j'ai beau être jeune, intelligent, talentueux et plutôt beau gosse, ce n'est pas pour autant que j'ai une femme dans ma vie. Pourtant ce n'est pas les filles qui manquent, ni les aventures sans lendemain, mais depuis peu, j'ai un désir profond de vouloir enfin me poser. Rentrer dans mon appart le soir, et la trouver là à m'attendre le sourire aux lèvres, se jeter dans mes bras et l'écouter parler des heures tout en savourant sa présence...

Bref, une vie banale quoi, rien d'expetionnel. Métro, boulot, dodo et le tout en solo.

QUAND AS-TU PLEURÉ POUR LA DERNIÈRE FOIS?
Dernières larmes, dernière souffrance inguérissable... Ce n'est pas récent, ce n'est ni vieux, c'est tout simplement indatable car ça reste encré dans votre cerveau, et vous revoyez la scène comme si elle s'est déroulée hier. Pourtant cela s'est passé il y a maintenant un an. Une ambulance, un corps à terre en sang avec un poignard dans le ventre, des yeux vide de vie, une sirène stressante, moi à genoux sur le sol impuissant devant mon meilleur ami qui rendait son dernier souffle. Un malentendu, on s'était trouvé là au mauvais moment. Des dealers nous avaient confondus avec des flics ou des ennemis, allez savoir. J'ai voulu le défendre, m'imposer entre eux, mais il était trop tard. Je n'ai pas envie d'en dire plus, pas envie de m'étaler sur ça donc ce sera tout.

POURQUOI AVOIR CHOISI CE GROUPE?
Je déteste pleurer, et je ne pleure que rarement, je dirais même pratiquement plus depuis environ un an. Et depuis mon enfance, mon père m'a toujours dit qu'un homme ne pleure jamais. Mais parfois, la vie est telle, que sans vous en rendre compte, les larmes roulent sur vos joues sans que vous ne puissiez les retenir. Je choisis donc ce groupe pour rendre hommage aux paroles de mon père, mais aussi pour montrer que même un homme pleure et que parfois cela peut faire le plus grand bien.

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The real life